Autoconsommation, production d’énergie verte… Dans les bâtiments, les quartiers, EDF voit croître des demandes individualisées qui imposent, d’une part, d’intégrer toujours mieux les enjeux d’énergie à ceux de l’habitat, et, d’autre part, de trouver ensemble un optimum individuel et collectif pour concilier des problématiques locales, servicielles, dématérialisées, avec une vision régionale ou départementale, voire nationale.
MOBILITÉ ET AGILITÉ DANS LE TRAVAIL, PERSONNALISATION DES BESOINS, ACCÉLÉRATION DE L’INNOVATION, ÉCONOMIE DU PARTAGE… EN 20 ANS, LE DIGITAL A BOULEVERSÉ NOS MANIÈRES DE VIVRE ET DE CONSOMMER ET A ENGAGÉ L’AVÈNEMENT D’UNEÉCONOMIE SERVICIELLE ET D’UN NOUVEAU RAPPORT À LA DÉTENTION.
Aujourd’hui, 3 Français sur 4 (1) possèdent un smartphone. Avec lui, nous restons constamment connectés à nos proches, notre famille, notre travail. En temps réel, nous pouvons voir, partager, savoir ce qui passe, même à des milliers de kilomètres de distance.
Ces usages récents ont bouleversé nos attentes en tant que consommateurs. Nous exigeons de l’instantanéité et de la continuité dans les interactions et une offre toujours plus personnalisée. Les acteurs de l’immobilier ont totalement adopté les codes du numérique. Pour gagner en efficacité, Nexity généralise, par exemple, la dématérialisation de ses services d’administration de biens (syndic, vente, location, gérance). Mais, surtout, cela nous a conduits à repenser en profondeur notre offre depuis 2017. Non plus à travers nos différents métiers mais comme une plateforme de services immobiliers capable de répondre aux besoins et usages de chacun de nos Clients, qu’ils soient Particulier, Entreprise ou Collectivité.
L’immobilier de bureau est le parfait exemple de l’utilité de cette approche servicielle sur mesure. Il est de loin le secteur du bâtiment le plus impacté par le digital. Plus de 70% des cadres travaillent en dehors de leur entreprise, et le développement du télétravail accélère ce nomadisme. Le 1er impact est la remise en cause du bureau propriétaire et la réorganisation des manières de collaborer dans des espaces flexibles, voire hybrides, pensés pour des usages multiples : le flex office. En réaction, les entreprises sont soucieuses d’optimiser la gestion de leur parc de bureaux pour minimiser son taux de vacance. Les alternatives moins coûteuses et fonctionnelles se développent très rapidement. En 2017, la France comptait déjà plus de 700 espaces de coworking (2), avec des bureaux facturés au temps d’utilisation. Les analystes estiment que 25 % de l’immobilier tertiaire sera flexible en 2025. Pour accompagner ses clients dans ce changement, Nexity complète ses expertises grâce à plusieurs prises de participation en 2018 : la première dans la société Morning Coworking, ainsi que dans la société Intent Technologies et sa plateforme de gestion et de partage des données issues des équipements connectés du bâtiment et de ses fournisseurs externes. Car la prochaine révolution viendra des algorithmes et de leur capacité d’exploitation des données pour créer de nouveaux usages.
Toutes ces évolutions étaient en gestation, le digital n’est qu’un accélérateur. L’économie du partage est une attente de fond pour recréer de la solidarité autour du local, de la proximité, de la convivialité, en réaction au capitalisme. Le digital, c’est un moyen – pas une fin – de se réancrer dans la ville. Avec aussi des risques, dont le communautarisme.
