La technologie doit aussi servir à innover pour « faire autrement », en inventant de nouveaux modes d’habitat « low cost » mais qui apportent une vraie qualité de vie, par exemple en substituant des services coûteux par de l’entraide. La société est prête à ce type de transformation.
Dans les bureaux, l’occupation journalière des postes de travail n’excède pas 55 % tous secteurs confondus. C’est pourquoi nous accompagnons les entreprises dans l’optimisation de leur parc immobilier. Nous leur proposons désormais des espaces de coworking facturés à l’usage. Et des aménagements flexibles, modulables à l’envi en fonction de l’évolution de leurs besoins. À travers son métier de property management, Nexity aide aussi ses clients à transformer et valoriser leur patrimoine. En 2018, la confiance accordée par Enedis et EDF (909 immeubles d’une surface totale de 2,2 millions de m2) nous positionne en acteur de premier plan pour la gestion de sites complexes.
Dans un avenir proche, l’exploitation des données du bâtiment tertiaire permettra encore d’importants gains de performance. Notamment grâce à la maintenance prédictive, à une amélioration de la maîtrise des coûts énergétiques et d’exploitation et à une plus grande réactivité dans la gestion des actifs. C’est tout l’enjeu de notre prise de participation dans Intent Technologies, dont la plateforme logicielle de smart building permet de centraliser toutes les données du bâtiment : celles issues du BIM (4), des équipements intelligents du bâtiment et de tous ses fournisseurs extérieurs. En attentant, Nexity va assurer dès 2019 une gestion en temps réel de toutes les installations connectées (énergie, ascenseur, occupation, qualité de l’air, sécurité des accès…).
L’enjeu énergétique est crucial dans le logement social en raison du coût des charges pour nos locataires. Pour le neuf, la filière bois, avec des garanties de traçabilité de sa provenance européenne, offre aussi l’atout de la rapidité de construction. Mais il faut du recul sur la manière dont les bâtiments bois vieillissent et leur coût d’entretien.
Pour la rénovation de l’ancien, l’expérience montre qu’il y a un rapport qualité/prix optimal à trouver, en faisant parfois le choix de ne pas appliquer toutes les directives des normes. C’est surtout vrai pour la réhabilitation des logements étiquetés « F » ou « G », qui est très chère, pour des résultats pas toujours à la hauteur. Il est parfois préférable de démolir pour reconstruire.
(4) Building information modeling, ou modélisation des données du bâtiment.