Dans un marché en fort ralentissement (– 41 % sur 2 ans et – 26 % sur un an), nos réservations en immobilier résidentiel et tertiaire ont reculé de 25 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Par ailleurs, notre mix a considérablement évolué : les ventes en bloc représentent désormais plus de 60 % du total de nos ventes, contre 50 % en moyenne sur les cinq dernières années. Nous considérons que le marché de sortie de crise ne ressemblera pas à celui que nous avons connu jusqu’au Covid.
Dans ce contexte de recentrage stratégique nécessaire, nous ajustons donc notre périmètre, à travers notamment la cession de plusieurs de nos activités, comme vu précédemment. Le Groupe a également annoncé, fin février 2024, sa décision d’engager un processus d’information-consultation des instances représentatives du personnel préalable à la mise en œuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi.
Cette transformation en profondeur, tant en termes de taille qu’en termes d’organisation de nos activités, nous permettra de mieux saisir les opportunités de marché post-crise et de retrouver nos marges normatives. Nous visons une amélioration de la profitabilité dès 2025 et, par voie de conséquence, un endettement net maximum de 500 millions d’euros à fin 2025.
La cession de nos activités de services aux particuliers à Bridgepoint ne met pas fin aux synergies créées ces dernières années entre les métiers de la promotion et ceux de l’ADB (syndic, gestion locative, transaction dans l’ancien et courtage en assurances), qui comptent 3.100 salariés. Cet accord, non seulement les valorise dans le montant d’acquisition, mais vise à les pérenniser et les amplifier via un partenariat stratégique sur une durée de 6 ans, renouvelable 4 ans. Par exemple, à ce jour plus de 80 % des programmes neufs de Nexity désignent Nexity comme syndic provisoire, ce qui perdurera après la finalisation de la cession.